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Sebastião Salgado. Gold

60Edition: Multilingue (Allemand, Anglais, Français)Disponibilité: En stock
Durant dix ans, Serra Pelada, la plus vaste mine d’or à ciel ouvert du monde où travaillaient près de 50.000 ouvriers dans des conditions terribles, fut synonyme d’Eldorado et d’espoir. Aujourd’hui, la ruée vers l’or au Brésil demeure une simple légende, ravivée par quelques souvenirs heureux, de nombreux tourments, et les clichés de Sebastião Salgado. Ce recueil offre un document majeur de l’histoire moderne autant qu’un portfolio de photographies extraordinaires.

Également disponible en Édition collector numérotée et signée
Relié9.8 x 13.0 in.4.85 lb208 pages
«Avec son format imposant et ses rabats dorés qui sertissent les images monochromes superbement imprimées, l’ouvrage s’impose comme l’édition ultime de cette série folle.»
Réponses Photo
«Effrayant et magnifique. Des images incroyables.»
Ouest France
«Une réalisation savamment maîtrisée; remarquable par son editing, sa qualité d’impression et le choix d’une alternance de textures selon les clichés présentés.»
phototrend.fr
«TASCHEN rassemble aujourd’hui ce portfolio mythique dans son intégralité. Ces noir et blanc lumineux qui sculptent les muscles, l’usure, l’immensité grouillante. Ces grains qui mêlent les corps, la terre, l’eau et la poussière, pour restituer un témoignage qui continue à laisser sans voix.»
La Voix du Nord
«La mine de Serra Pelada est aujourd’hui fermée, pourtant il ressort de ces images une intensité dramatique profonde.»
Alan Riding
Sebastião Salgado. Gold

Sebastião Salgado. Gold

60

Dans les mines d’or brésiliennes avec Sebastião Salgado

Les images noir et blanc obsédantes de Serra Pelada

«Qu’est-ce qui, dans ce métal jaune et sans éclat, pousse des hommes à abandonner leur foyer, vendre leurs biens et traverser un continent pour risquer leur vie, leurs membres et leur santé mentale au nom d’un rêve?»
– Sebastião Salgado

Quand Sebastião Salgado est finalement autorisé à visiter Serra Pelada, en septembre 1986, après six années de refus des autorités militaires brésiliennes, il n’est pas préparé au spectacle ahurissant qui l’attend en bordure de forêt amazonienne, aux confins meurtris de cette montagne pelée: un trou béant, profond et large de 200 mètres, où grouillent des dizaines de milliers d’hommes presque nus. La moitié remonte des sacs qui pèsent jusqu’à 40 kilos par des échelles en bois, les autres glissent sur les pentes boueuses pour replonger dans la gueule sale de la mine. Leurs corps et leurs visages sont ocres, oxydés par le minerai de fer comme cette terre qu’ils excavent.

Lorsqu’on trouva de l’or dans un des ruisseaux de Serra Pelada, en 1979, le petit village devint un temps l’Eldorado tant promis, la plus grande mine d’or à ciel ouvert du monde, où quelque 50.000 hommes s’épuisaient dans des conditions épouvantables. Aujourd’hui, la ruée vers l’or la plus sauvage qu’ait connue le Brésil appartient à la légende, qu’on entretient avec quelques souvenirs heureux, des regrets amers, et les photos de Sebastião Salgado.

Au moment où Salgado prit ces photos, la couleur régnait en maître dans les pages glacées des magazines. Si le noir et blanc était un parti pris risqué, la série consacrée à Serra Pelada inaugura un retour en grâce de la photo monochrome, s’inscrivant dans une tradition dont les maîtres, d’Edward Weston à Brassaï en passant par Robert Capa et Henri Cartier-Bresson, définirent la grande première moitié du XXe siècle. Quand le New York Times Magazine reçut les photos de Salgado, il se produisit quelque chose d’extraordinaire: un silence complet. «De toute ma carrière au New York Times, se souvient le rédacteur photo Peter Howe, je n’ai jamais vu de rédacteurs en chef réagir ainsi à un ensemble de photographies

À l’heure où la photo est absorbée par le monde de l’art et la manipulation numérique, le travail de Salgado est investi d’une qualité quasi-biblique et génère une sensation d’immédiateté qui le rend éminemment contemporain. La mine de la montagne pelée est certes fermée depuis longtemps, pourtant l’intensité dramatique de la ruée vers l’or jaillit toujours de ces images.

Cet ouvrage rassemble le portfolio de Salgado sur Serra Pelada dans son intégralité, reproduit selon les techniques les plus perfectionnées, accompagné d’un avant-propos du photographe et d’un essai d’Alan Riding.

INSTITUTO TERRA

Fondé en 1998 à Aimorés, dans l’état de Minas Gerais, Instituto Terra marque l’apogée d'une vie d'engagement et de travail comme documentaristes culturels pour Lélia Wanick Salgado et Sebastião Salgado. Grâce à un programme scientifique de replantation et de pépinières, l’organisation a opéré une reforestation miraculeuse de cette région autrefois infertile, qui concourt à la mission que se sont fixé les Salgado: réparer les dégâts infligés à notre planète. TASCHEN est fier d'atteindre la neutralité carbone grâce à notre partenariat de la première heure.

Également disponible en Édition collector limitée et signée


À propos du photographe et auteur

Sebastião Salgado a commencé sa carrière de photographe professionnel à Paris en 1973 et a travaillé avec les agences de photographie Sygma, Gamma et Magnum Photos. En 1994, lui et sa femme, Lélia Wanick Salgado, créent Amazonas images (aujourd’hui, cette agence est leur studio), qui gère exclusivement son œuvre. Les projets photographiques de Salgado ont été l’objet de nombreux livres et expositions dont Sahel. L’Homme en détresse (1986), Autres Amériques (1986), Terra (1997), Exodes (2000), Les Enfants de l’exode (2000), Africa (2007), Genesis (2013), Terres de café (2015), Koweït. Un désert en feu (2016), Gold (2019) et Amazônia (2021).

À propos du co-auteur

Alan Riding est un auteur anglais d’origine brésilienne, ancien correspondant permanent du New York Times à l’étranger. Après avoir travaillé dans plusieurs antennes du journal, au Mexique, au Brésil et en France, puis en tant que correspondant européen spécialisé dans les arts, il écrit à présent pour le théâtre. Habitant à Paris, comme Sebastião Salgado, il en est l’ami et le collaborateur depuis les années 1980.

À propos de l’éditrice et de la directrice artistique

Lélia Wanick Salgado a étudié l’architecture et l’urbanisme à Paris. Elle a commencé à s’intéresser à la photographie en 1970. Dans les années 1980, elle conçoit la plupart des livres de photographies de Sebastião Salgado et toutes les expositions consacrées à son œuvre. 

Sebastião Salgado. Gold
Relié24.8 x 33 cm2.20 kg208 pages

ISBN 978-3-8365-7508-9

Edition: Multilingue (Allemand, Anglais, Français)
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5.0

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67 Ratings

Les damnés de la terre

Pierre,4 novembre 2021
Récit photographique stupéfiant d'une ruée vers l'or. Sans doute l'ouvrage qui a plus fait pour la célébrité de Salgado tant l'image des mineurs accrochés par grappe aux flancs de la montagne nous marque. Gold offre aussi une autre image de l'Amazonie que celle de son exposition actuelle sur les paysages et les Indiens. Ici, c'est davantage l'exploitation de l'homme par l'homme que dénonce Salgado, mais on y voit en creux la destruction d'un environnement et cela fait un pont avec Amazonia.

Parfait

Romain,2 novembre 2021
L’artiste n’est plus à présenter Un livre parfait malgré la « violence » de certaines images

Or

Patric,30 octobre 2021
Dur de s’imaginer sans cette oeuvre le quotidien de ces forçats au service du luxe.....

Très bel album

Catherine,29 octobre 2021
Livre très complet sur cette période de Salagado. Ses plus belles photos y sont, accompagnées d'un récit de l'auteur... un vrai plus. Mise en page simple, verticale, mettant bien en valeur les photos. Tirage de qualité. Je me suis régalée même si le livre est un peu lourd à manipuler (mais qui se plaindrait d'avoir trop de photos dans un tel livre ?)

Très beau

Milan,27 octobre 2021
Très beau livre qui permet d'apprécier pleinement la force des photos de Salgado et d'en saisir la genèse.