Pourquoi Albert Watson est-il l’un des photographes les plus révérés au monde, salué autant par ses pairs que par la critique et les collectionneurs? Est-ce pour son catalogue inégalé de portraits de célébrités? Ses paysages à couper le souffle? Ses nus sensuels, ses natures mortes, la renommée de ses séries de mode?

KAOS présente une vue d’ensemble kaléidoscopique de la carrière de Watson à ce jour, et l’éblouissant éventail de sujets, d’objets, de personnes et de lieux qu’il a croisés en chemin. L’ouvrage se rapproche d’une étude dynamique et composée avec soin de son portfolio à la diversité unique. Depuis son portrait d’Alfred Hitchcock pour le Harper’s Bazaar de Noël 1973, qui le rendit célèbre, jusqu’à celui de Kanye West en 2016, chaque photo exhale un mélange intense de puissance, de tension et de poésie. Qu’il s’agisse d’une dominatrice à Las Vegas, du costume lamé d’Elvis, d’un chimpanzé ou d’une scène de rue en Chine, Watson excelle à saisir la réalité sans en avoir l’air et à sonder les profondeurs multiples de ses sujets. Au fil des années, il a ainsi croqué le portrait de célébrités comme David Bowie, Jay Z, Mick Jagger, Michael Jackson, Jack Nicholson, Steve Jobs et Andy Warhol.

Ce remarquable recueil est accompagné d’un essai de l’ancien responsable de la photographie chez Christie’s, Philippe Garner, de longues citations de Watson, ainsi que des dizaines de Polaroid jusqu’alors inédits, tirés des archives personnelles de Watson, qui apportent un éclairage unique sur son procédé photographique et son évolution. Le résultat est un ouvrage essentiel sur le «photographe des photographes», qui vibre de son style texturé et graphique, souvent cinématographique et toujours irrésistible, dans toute sa gloire et son éclectisme.

Cette Édition d’art est accompagnée d’un tirage photographique signé de Breaunna, Las Vegas, 2001. La dominatrice, Miss Beehayving, également appelée Breaunna, fut l’une des muses de Watson et lui inspira de très nombreux clichés dans le cadre d’un projet personnel sur Las Vegas. Son ambivalence est extrêmement attirante, érotique, mais aussi teintée de mélancolie, bien qu’elle soit mise en scène dans un hôtel anonyme. Watson déploie toute sa virtuosité dans l’utilisation de la couleur pour former une image qui n’est pas sans rappeler David Lynch.

Édition d’art limitée à 50 exemplaires signés et accompagnés d’un tirage sur papier archive signé de Breaunna, Las Vegas, 2001, réalisé par Watson dans son studio de New York sur papier MOAB Entrada Rag, avec la photographie de Watson «Monkey with Mask» estampillée au verso à l’encre de Chine

Également disponible en trois autres Éditions d’art limitées, comprenant d’autres tirages signés, et en une Édition collector limitée